Dans la salle de danse [PV]

Captivant spectacle que d’observer une flamme brûlant, dévorant la cire qui la porte et l’entoure, qui lui accorde de sa présence, une éphémère vie d’intensité. Fascinant spectacle que de contempler une ardeur lumineuse se diriger inexorablement vers sa propre fin. Vacillante, hésitante et tremblotante, une aura d’existence étouffée par cette étreinte ténébreuse emplie de promesse de mort qui ne cessait de se resserrer inexorablement autour de son frêle halos doré, de sa faible petite lueur solaire épuisée dans sa lutte, son trop long combat qui amenuisait progressivement et de manière irréversible, ses dernières forces et ses ultimes ressources. Mais elle continuait cependant de s’embraser, vaillante et ardente, fière dans son destin tout tracé, sans pourtant qu’Helena ne parvienne à se défaire de cette curieuse impression qu’un simple souffle de vent pourrait avoir raison d’elle. Cette vision était soudainement d’autant plus insupportable à admirer que la Belle se sentait, en cette éternelle seconde d'attente qui ne semblait plus vouloir s’achever, particulièrement similaire à cette minuscule chose fragile et exposée aux hasards d’un courant d'air. Car depuis trop longtemps, la blonde aux yeux clairs vivait dans un douloureux mutisme obsessionnel, dans le secret bien gardé de son passif et l’ardente ambition qui l'habitait tandis qu’une telle détermination à progresser, à aller de l’avant, l’animait, qu’elle s’était inconsciemment entêtée à dénigrer l'insouciant présent de la jeunesse rêveuse, qui ne demandait pourtant qu’à être pleinement vécu. Mais la demoiselle ne pouvait plus rêver, ni même réellement espérer car ces fruits désormais défendus avaient déjà bien trop coûté en souffrances, en déception et en douleurs à cette toute jeune adolescente pour qu’elle ne décide raisonnablement de s’en approcher de nouveau. Pourtant ce soir, ce soir là tout était différent car la Belle s’apprêtait à tendre pour la première fois depuis des années, la main vers le foyer d’un feu incandescent, prête à s’y brûler s’il le fallait, juste pour y croire. Pour y croire encore. A ses côtés...

Là, assise face à cette fugace chandelle insignifiante dans les ténèbres de la grande salle désertée de danse, la jeune fille observait avec lassitude cette petite âme s’agiter dans son étroite prison qui serait également son triste tombeau. Un nouveau soupir troubla les ombres que la bougie faisait naître de part sa gracieuse danse et la blonde se repoussa sur son banc, quittant des yeux la flamme ambrée pour enlacer de ses prunelles de jais les noirceurs de la nuit au travers des hautes fenêtres de la pièce. Il faisait si sombre dans l’immense pièce silencieuse et abandonnée, si obscur que la jeune fille en avait pratiquement l’illusion de s’être perdue dans une froide dimension parallèle totalement dépourvue de vie, semblable à celle qu’elle avait déjà traversée en venant ici . Elle se remémorait pourquoi elle avait décidé si irrévocablement de danser, seule et glacée.

Un déclic d’une rare puissance, un ressenti d’une étonnante violence qui avait toujours existé en elle sans que la Belle n’en n’accorde auparavant la moindre inquiétude ni même importance mais qui prit finalement toute la réalité de son ampleur durant l’heure du déjeuner d’il y a quelques jours. Lorsque pratiquement toute l’école s’était réunie, une fois de plus, autour des copieux repas soigneusement préparé par les cuisiniers, des différents mets et plats aux allures exquises, aux odeurs délicieuses. Un instant où personne ne se souciait réellement du regard des autres tant et tant l’exposition à une infinité de prunelles curieuses était impressionnante et omniprésente, et ces moments particuliers étaient devenus une prédilection pour l’artiste qui avait ainsi eu tout le loisir de l’observer, guettant avec patience et discrétion une attitude, un geste, une parole qui lui en apprendrait peut être plus le monde qui l‘entourait. Puis, prise d’une soudaine inspiration physique elle se leva. Ses longs cheveux blonds attachés par un ruban bleu tombait magnifiquement sur ses reins dénudés. Elle s’avança vers le poste radio, un Grandal noir et rouge et pressa de sa main gauche le bouton « Play ».
La musique s’envola rapidement dans les airs réchauffant soudainement l’atmosphère. « Umbrella » de Rihanna, tel était le morceau qu’elle avait choisit. Dès lors Helena se mit à bouger avec grâce et passion. Son corps comme animé d’un brasier se déhanchait tantôt à droite tantôt a gauche. Alors que l’ange de musique valsait aux grès des notes un fin sourire vint illuminer ses lèvres rosées.

Lucas était dans le campus depuis une bonne demi-heure. Il marchait tranquillement, pas pour prendre l'air, non non, ça serait mal le connaître ! Il était là pour avoir une nouvelle "amie", enfin plutôt une nouvelle fille avec qui passer la nuit, avec qui il pourrait se "décharger" comme il le disait si souvent. Alors qu'il passait à côté du gymnase d'habitude sans vie aussi tard le soir, il entendit la musique Umbrella de Rihanna. Le jeune homme sourit légèrement et décida de pénétrer dans l'établissement. Il poussa la porte d'entrée du gymnase et fit quelques pas vers la salle principale. Il fut surprit, agréablement surprit, de voir la jeune femme danser ainsi quelques mètres devant lui. Surpris par sa grâce et son talent infini me direz vous ? Que nenni, surprit par ses formes et sa beauté ! Lucas se fichait du reste, qu'elle danse bien ou mal, il s'en tappait littéralement, tout ce qu'il voulait, c'était une belle femme dans son lit ce soir, danseuse, streap teaseuse ou même éboueuse, peu importe, il voulait qu'elle soit belle ! Qu'entendait-il par belle ? Et bien qu'elle ait de beaux seins et de belles fesses, qu'elle ne soit pas ni trop grosse ni trop maigre et qu'elle un visage en harmonie avec le reste de son corps si parfait. Or, Helena était l'incarnation de tout ça, Lucas ne put donc résister et entra dans la salle, s'approchant doucement de la jeune femme en affichant un de ses multiples sourire ravageur qui faisait tant chavirer les femmes. Il applaudit légèrement, ne quittant pas la jeune femme du regard.

Bravo ! C'était grandiose !! Je suis impressioné par tant de souplesse, d'agilité et de beauté !

Alors que les pas de danses s’enchaînaient avec virtuosité et souplesse au rythme de la musique le cœur d’Helena lui accélérait. Et oui bien qu’en la regardant cela pouvait sembler extrêmement facile en réalité c’était tout autre voire totalement l’inverse. Chaque muscle se tirait jusqu’à une limite intense et même dangereuse. Un claquage où tout autre blessure pourrait la faire souffrir des années entières. Mais bien entraînée et échauffée la danseuse au cheveux d’or ne craignait rien pour l’heure.
La lumière que diffusait la bougie tel un spot lumineux préhistorique éclairait miraculeusement l’espace dans lequel bougeait la jeune femme. Tout le reste n’était que pénombre et ténèbres si bien qu’elle ne vit ni n’entendit le jeune homme qui pénétrait dans la salle où elle se trouvait.

« Bravo ! C'était grandiose !! Je suis impressionné par tant de souplesse, d'agilité et de beauté ! »

Helena fit soudainement volte face une lueur d’ahurissement et de peur dans son regard. De peur? Éphémère, uniquement car elle ne l’avait pas entendu et, comme tout être humain digne de ce nom, entendre quelqu’un surgir dans un moment de solitude fait toujours un peu peur. Cependant, elle sourit heureuse d’entendre de si généreux compliment d’un inconnu.
Elle se dirigea vers la poutre du mur droit et saisit une serviette de coton rose bonbon assortie à son shorty et son petit haut moulant, avant de la passer contre ses épaules humides.

« Merci beaucoup, j’espère ne pas vous avoir suffisamment dérangé pour vous obliger à venir ici en cette heure tardive »

Lucas observait la jeune en souriant toujours, comme si il voulait l'envouter, non pas comme si il voulait, c'était CE qu'il voulait !
Le jeune homme vit qu'il avait légèrement effrayée la jeune femme, normal après tout, elle dansait seule dans le noir quasi-totale et un inconnu venait lui parler ! Le jeune homme s'approcha un peu plus pour admirer la beauté resplendissante de la jeune femme de plus près. Et il avait bien raison de s'approcher car Helena était encore plus belle de près.

Non ne vous inquiétez pas ! J'espère ne pas vous avoir fait peur tout de même !

Le sourire d’Helena faiblit lentement mourrant le long de ses lèvres tendues alors que ses yeux se dirigeaient vers la bouche du jeune homme qui ne devait avoir pas plus que 20 ans et des poussières. Ce sourire qu’il offrait à Helena était doux et sensuel, un sourire vraiment attirant, envoûtant si bien qu’elle perdue quelques secondes la notion du temps. Quand elle revint à elle il s’était approché un peu plus de son corps frêle et semi nu la faisant trembler.

« Non ne vous inquiétez pas ! J'espère ne pas vous avoir fait peur tout de même ! »

« Non du tout ne t’en fais pas, oh excuse moi je te tutoies mais on a à peu près le même âge donc s’est troublant de dire vous. »

Son sourire se tira une nouvelle fois dans une moue timide et enfantine, signe de son état d’esprit de femme enfant. Elle tourna les talons, se dirigea vers la poutre une fois de plus et posa sa serviette à terre. S’agenouillant au sol elle ouvrit son sac de sport et fouilla quelques instant à la recherche de ses affaires de rechanges. Une jupe blanche, un débardeur rose et une paire de basket se retrouvèrent rapidement à la droite de la jeune fille qui n’avait plus qu’à se changer.

« Je m’appelle Helena » dit -elle toujours accroupie.

Lucas ne cessait de sourire, il savait que ça rendait les filles dingues, c'était une de ses principals atouts pour les attirer dans son lit !
Le jeune homme s'approcha doucement de la danseuse, ne la quittant pas du regard. Elle semblait absorbée par son sourire, normal, c'était l'effet escompté. Soudain, elle sembla se réveiller et s'excusa de le tutoyer ce qui le fit sourire.

Pas de problème, ça ne me dérange pas !

Dire que le lendemain elle n'oserait même pas le regarder dans les yeux tellement il l'aurait humilié. Il faisait toujours ça avec ses conquêtes et ça l'amusait, et puis elles tombaient tout le temps dans le panneau même si elle savait que le lendemain il ferait comme si il ne se souvenait de rien, elle voulait juste profiter un peu de lui en réalité et il s'en fichait, il aimait ça et il préférait ça à une histoire d'amour longue et compliquée.
Il siffla la jeune femme lorsqu'elle se baissa pour prendre ses affaires dans son sac, Dieu qu'elle était belle ! Quelles fesses, c'était impressionant, il en avait rarement vu d'aussi bien formée, si il ne s'était retenu il les auraient touchées.

Je m'apelle Lucas ... enchanté Héléna !

Alors qu’elle ramassait ses vêtements sur le sol Helena capta un son dérangeant, mais vraiment dérangement…un sifflement. Ce n’était pas un sifflement de quelqu’un qui fredonne un air de musique, ni un sifflement imaginaire que produit le cerveau quand il ne capte plus certaines fréquences non, c’était un sifflement typiquement masculin, celui qui signifie qu’un jeune homme « matte » une fille. Or Helena était de dos et, accroupie elle sentit immédiatement que ce geste sonore s’adressait à son postérieur ses croupes.

« !!! »

Elle se redressa avec une rapidité décuplée par l’agacement et toisa le jeune homme qui venait de se présenter en temps que Lucas. Elle le regarda de haut, devait-elle le gifler? Non, un garçon qui siffle une fille alors qu’ils viennent de se rencontrer n’en vaut même pas la peine. Aussi au bout de quelque secondes de face à face tendu, Helena rompit le contact visuel en se tourna vers son sac en poussant un « Pfffffff » révélateur.

Lucas sourit un peu plus en voyant la réaction de la jeune femme, c'était typique chez les filles. Elles faisaient toutes ça et ensuite, elles se ruaient dans les draps de Lucas après qu'il les aient habilement persuadé de le faire. Et puis, il ne voyait pas en quoi ça les dérangeaient il les sifllaient, ça voulait dire qu'elles étaient belles, il ne voyait pas pourquoi elles en faisaient tout un cinéma. Le jeune homme s'approcha doucement de Héléna encore à dos et passa ses mains sur sa taille doucement.

Pourquoi vous réagissez toutes comme ça ? Tu es belle, je ne fais que te le rapeller.

Helena qui venait d’attraper son sac le lâcha subitement prise de court quand Lucas posa ses mains au niveau de ses hanches. C’était un contact nouveau et bizarre qui lui procurait des frissons sur tout le corps, comme si les mains de Lucas avaient été faites pour être poser sur sa taille. Ses mais d’ailleurs bien que baladeuses étaient grandes et tièdes, Helena pouvait sentir leurs chaleurs qui se diffusaient directement sur son ventre crémeux.

« Arrête qu’est-ce que tu fais!! »

Ce dégageant de cette douce étreinte la belle blonde fit demi tour et étala de toute sa longueur sa main à elle sur une des magnifiques joues de cet étalon impétueux. Immédiatement elle porta sa main offensive à sa bouche dans une moue pleine de regret bien qu’intérieurement elle était en furie.

« Je rentre »

Pour la deuxième fois elle souleva son sac qu’elle mit en bandoulière et prit dans une de ses mains ses vêtements propres qu’elle ne pouvait enfiler en présence du jeune homme. Elle passa à côté de lui et s’arrêta avant de lui dire d’une fois douce et calme étonnement froide.

« Il y a des manières plus polies pour dire à une jeune fille qu’elle est belle »

Lucas s'y attendait, à chaque fois qu'il employait cette tactique, il s'en prenait une. Cette manière de draguer était risquée mais c'était celle qu'il préférait, voir comment les filles pouvaient fondre par des simples caresses ne faisait qu'accroître son envie !
Le jeune homme tourna légèrement la tête sous la gifle magistrale qu'il venait de recevoir de la part d'Héléna et resta ainsi quelques secondes. Alors qu'elle passait à côté de lui, il afficha un léger sourire et la retint par le bras. Il la regarda alors d'une mine horriblement triste et désolé bien qu'intérieurement rien n'ait changé en lui, c'était ce à quoi consistait cette tactique. Essayez d'atirer la pitié pour ensuite l'attirer dans son lit.

Oui c'est vrai pardonne moi ... je n'aurais pas du ... .

Il lui lacha même le bras et se recula, ne cessant de faire cette mine décomposée, comme si il s'en voulait à mort alors qu'il était loin d'avoir cet état d'esprit à l'heure actuelle ! La seule chose à laquelle il pensait c'était "Héléna dans mon lit, Héléna dans mon lit, Héléna dans mont lit".

La porte de sortie de la salle de danse se profilait à l’horizon alors que les pas d’Helena s’approchant de celle-ci raisonnaient sur le parquet de bois qui composé son sol. Sa fureur se calmait rapidement, après tout Helena jugeait s’être emporté un peu rapidement mais jamais au non jamais elle ne perdrait la face, et encore moins devant un jeune garçon si séduisant soit-il. Elle avait presque atteint la sortie quand une des mains qui s’étaient baladées sur son ventre se referma sur son bras avec fermeté.

« Hum? »

« Oui c'est vrai pardonne moi ... je n'aurais pas du ... . »

Le regard de la Belle se posa immédiatement sur le visage de Lucas qui abordait une mine décomposée de chien battu. Cela lui tira un sourire glacial. Était-il entrain de se moquer d’elle?, où bien était-il vraiment sincère? Quoi qu’il en soit Helena sentait un nœud dans son ventre se resserrer un nœud de pitié.

« Allons c’est rien, t’en fait pas, fait plus attention la prochaine fois »

Elle lui fit un clin d’œil, lui adressa un sourire radieusement angélique et lui donna une petite tape sur l’épaule, un geste typiquement masculin et surtout digne d’une fille de militaire comme le faisait si souvent Lois Lane à Clark Kent dans la série télévisée Smallville.

Lucas fixait la jeune femme qui était prête à sortir du gymnase, fort heureusement, sa mise en scène fonctionna et Héléna ne tarda pas à se retourner. Elle paru surprise et sembla ressentir un peu de culpabilité, évidemment quand on voyait le regard que lançait Lucas et le ton de sa voix, on ne pouvait ressentir que de la culpabilité quand on savait qu'on avait contribué à le rendre comme ça. Mais bon, tout ça n'était que foutaises, en effet, le jeune Velington n'avait pas perdu son objectif, tout était précisement calculé pour l'attirer dans son lit. Une de ses principales qualités, son intelligence remarquable, devenait un poison mortel pour les jeunes femmes trop naïves.
Alors que la jeune femme lui tappait, étrangement virilement, sur son épaule, Lucas l'attirait contre lui pour l'embrasser doucement. Sans être trop violent et en partageant le plaisir avec elle. Bon bien sûr, en tant que bon égoïste, ce n'était que pour qu'elle lui fasse plaisir ensuite qu'il faisait ça. Au lit, il ne faisait pas en sorte que sa partenaire ressente du plaisir, il s'en fichait, tout ce qui comptait c'était que lui en ressente !
Le jeune homme était donc à présent collé aux douces lèvres de Héléna, lui donnant un baiser d'une perfection inouïe, encore un poison pour la jeune femme qui, si elle se laissait avoir, n'allait pas tarder à devenir le nouvel objet de Lucas pour la nuit.

Il était à présent temps de partir et la nuit déjà tombée depuis longtemps ne faisait que recouvrir de son encre noirâtre l’extérieur du gymnase dans lequel Helena se trouvait. Alors que toute fille plus ou moins normal aurait demandé à un beau jeune homme tel que Lucas de la raccompagner chez elle de peur d’une agresse nocturne, la Blondinette elle n y avait même pas songé. Elle venait de lui décocher une petite tape amicale sur l’épaule quand, avec une habilité douce et étrange, il l’attira.

« ??????………..!!!!!!!!!!!!!!!! »

Un nouveau contact unique et jamais ressentit pénétra en une fraction de seconde la barrière émotionnelle d’Helena. Ce contact chaud, doux et sucré était un baiser que lui prodiguait Lucas et cela, sans sa permission. Helena ne comprit pas desuite puis, quand son cerveau dégagea la brume qui sillonnait son crâne elle en fut choquée. Elle plaqua ses mains tremblantes contre la poitrine de son geôlier et le repoussa avec force.

« Non mais tu te prends pour qui!!! Où plutôt pour qui tu me prends!!! »

La belle avait les poings fermés et tremblait de rage. On aurait presque dit qu’elle allait s’approcher de lui et lui envoyer un rafale de coups en plein figure. Elle s’essuya la bouche, essuyant maladroitement ce qui était son premier baiser, les larmes montèrent à cette idée.

« Idiot!!! »

Lucas était collé aux lèvres mais aussi au corps de la belle jeune femme, en plus d'être sublime, elle avait des lèvres d'une perfection rare, le jeune Velington n'aurait jamais pensé que ce fusse son premier baiser tellement elle était parfaite ! Soudain, alors qu'il pensait que tout était bon et qu'elle allait bientôt venir avec lui jusqu'à sa chambre, les mains frèles mais en réalité fortes de Héléna le repoussèrent. Alors qu'il soupirait suite à ce cuisant échec, chose qui ne lui arrivait que rarement, il remarqua les larmes qui venaient aux yeux de Héléna ce qui le fit sourire. Il s'approcha encore un peu et caressa la joue de la belle danseuse en la regardant dans les yeux.

Je te prends pour une femme parfaite ... comment voudrais-tu que je résiste à tant de beauté ? Tes lèvres sont si douces, elles ont attiré les miennes comme un aimant, je n'ai pas pu résister. Et puis, je suis sûr que tu as aimé, n'est-ce pas ? Allons, je ne vais pas te violer, je demande juste un baiser et tu feras de moi l'homme le plus heureux qui ait jamais existé ... .

Helena ne discernait plus vraiment les contours et les formes, ses yeux dont le liquide lacrymatoire venait d’inonder la vue étaient a présent rougis de colère? De tristesse? Elle-même au plus profond d’elle-même n’arrivait pas à déterminer ses sentiments. Un sourire naissant sur les lèvres du beau Lucas vint attirer son attention, il souriait calmement rajoutant un air de beauté à son physique déjà si parfait.
Elle ne recula pas quand il se rapprocha d’elle une seconde fois, venant caresser sa joue avec douceur. Elle en frissonna de peur, jamais un homme n’avait été si proche d’elle excepté ses frères et peut être parfois son père quand il la consolait.

« Te donner un baiser il n’en est pas question, mais enfin regarde toi, à essayer de me séduire tu en deviens ridicule. »

Elle fit volte face avec une prestance et un charme déployé par la lumière diffuse de la bougie. Puis, avançant de quelques mètres elle se dirigea vers une des fenêtres entrouvertes et la ferma à l’aide du verrou de sécurité. Il ne restait plus qu’à la belle Helena à récupérer son poste radio, mais celui-ci se trouvait à côté du prédateur nocturne.

Quel cuisant échec ! Jamais Lucas n'avait subit ça, d'habitude toutes les filles tombaient dans le panneau, plus lentement pour certaines mais elles y tombaient obligatoirement et sans s'en rendre compte se retrouvaient dans le lit du jeune Velington entrain de faire quelques gualipettes ... .
Lucas n'allait pas laisser cette blondasse lui faire subir ça, il fallait qu'il passe à la manière forte. Lucas était comme ça, il faisait tout pour obtenir ce qu'il voulait, il pouvait faire les choses les plus attroces pour obtenir ce dont il rêvait mais si il le fallait, pourquoi pas ?!
Il s'approcha lentement de la jeune femme en souriant toujours et posa sa main sur son bras.

Allons ... avoue que tu en rêves ... . Tu sais que beaucoup de filles rêveraient d'être à ta place ?

Helena savait qu’elle aurait du partir en courant et abandonner son poste radio car le beau Lucas devenait de plus en plus entreprennent avec elle et ça en devenait dangereux. Il avait plissé les yeux dans un tic nerveux révélant sa frustration aussi sexuelle fut-elle. Après quelques instants de réflexion la blondinette et non blondasse (XD) jugea bon de partir desuite et sans réclamer son du ni même dire au revoir. Elle n’en nu hélas pas le temps car tel un chat observant la voiture qui va l’écraser, Helena resta immobile laissant Lucas s’approcher d’elle avec lenteur et détermination. Elle ne reprit ses esprits qu’au contact de sa main contre son bras, contact qu’elle commençait déjà à connaître.

« Allons ... avoue que tu en rêves ... . Tu sais que beaucoup de filles rêveraient d'être à ta place ? »

« Si je le voulais vraiment ce serait déjà fait, je ne suis pas une fille qui réprime ses envies surtout que tu es littéralement entrain de t’offrir à moi. Le seul problème pour toi c’est que je n’en ai que faire. »

Elle plongea son regard dans le sien créant un contact intense et exitant. Elle ne pouvait pas se mentir à elle-même mais Lucas était vraiment une bombe sexuel comme on dit de nos jours, il était carrément hot. Mais Helena n’était pas du genre à juger sur un physique mais sur un tout.

« Si ta vraiment envie de tirer un coup, y a les chearleaders qui s’entraînent deux salles plus loin. »

Lucas voyait bien que la jeune femme n'avait en réalité pas avant de le quitter, sinon elle aurait prit ses jambes à son cou et aurait fuit en courant comme une cinglée mais non, là elle restait près de lui et attendait même qu'il l'a touche pour lui répondre, comme si elle semblait absorbée par quelque chose, sûrement sa beauté se disait-il.
Le jeune homme esquissa un faible sourire, il s'était déjà fait toutes les pom-pom girls, ce n'était pas son genre d'aller vers une fille deux fois, ça pourrait laisser penser qu'il n'attirait plus les autres !
Le jeune homme vit alors le regard de Héléna, elle semblait absorber par ses doux yeux verts qui reflétaient tant d'innocence, les yeux n'étaient franchement pas tout le temps le miroir de l'âme, Lucas en était la preuve même !

J'ai envie de toi, pas d'une cheerleader ... . Allez avoue que je te plais ... je le vois bien à ton regard et au fait que tu n'essaies même pas de partir !

Helena essayait en vint de lire dans le regard de Lucas un once de raison, une once de sympathie mais non elle ne lésait que de l’innocence, un innocence salie, mensongère et si impure que l’innocence reflétée se changeait en désir. Helena le savait et le voyait bien il ne désirait que son corps que son physique, cela l’attristait quelque peu. Elle se mordit la lèvre dans une moue sublime et incroyablement attirante quand il lui dit clairement « J'ai envie de toi ». Elle en fut déstabilisée.

« Lucas écoute… »

Elle plaqua ses mains sur son torse pour le maintenir à distance de sa poitrine et constata avec inquiétude que le cœur du jeune homme battait avec une lenteur qu’elle se demanda si il en possédait vraiment un. Il n’avait pas tord, il lui plaisait et peut être qu’en lui disant clairement il la laisserait partir.

« Oui tu me plais ok!!! Physiquement ta tout d’un ange, mais le cœur ni est pas alors n’attend rien de ma part. »

Lucas regardait la jeune femme dans les yeux, d'habitude elle craquait toutes avec ce sublime regard mais la jeune femme ne semblait pas comme les autres filles, elle n'était pas dupe. Dommage ... . Le jeune Velington sentit alors les mains de la danseuse se poser sur son torse musclé, il pensa alors que c'était dans la poche mais non, elle voulait simplement le repousser, encore raté !
Lucas sourit aux paroles de Héléna et approcha doucement ses lèvres de l'oreille de la jeune femme, il lui murmura alors dans un souffle à faire frémir la plus froide des femmes.

Ne résiste pas ... je suis sûr qu'au fond de toi tu n'as qu'une envie, c'est me sauter dessus ... .

Il lui lécha doucement l'oreille avant de descendre embrasser son cou, posant ses mains sur le ventre de Héléna doucement.

Helena trembla comme une feuille morte quand les lèvres de Lucas s’approchèrent d’une de ses oreilles. Elle déglutit avec difficulté alors qui lui murmurait d’une voix suave des mots envoûtants tels que « Ne me résiste pas ». Une gourde serait sûrement tombée dans le piège mais pas elle, elle était trop fière et trop intelligente.

« Lucas…il ne se passera rien et la raison simple et que je ne l’ai jamais fait, donc je n’ai pas la sensation de manque et d’envie que tu ressens maintenant »

Elle gémit de surprise quand il l’embrassa dans le cou, elle ne pouvait pas le repousser, il fallait qu’il s’arrête de lui-même. Aussi, passant une main dans les cheveux bruns du jeune homme elle murmura à son tour des mots dans son oreille.

« S’il te plait…ne me fait pas de mal… »

Lucas continuait d'embrasser sensuellement le cou de la jeune danseuse, la voila tombée dans ses filets, elle ne se retirait pas et le laissait enfin faire. Il sourit en constatant ça et commença à remonter doucement sa main vers ses seins tandis que ses lèvres n'abandonnaient pas le cou de la belle jeune femme. Il remonta lui mordiller le lobe de l'oreille, il était quelque peu surprit qu'elle ne l'ait encore jamais fait mais il s'en fichait, elle perdrait sa virginité pour un coup d'un soir, ce n'était pas bien grave pour Lucas.

Ne t'en fais pas ... je serais doux ... .

Il sourit légèrement, il n'était jamais doux quand il était exité mais ça Héléna n'était pas censé le savoir. Il redescendit vers son cou pour aller le mordiller légèrement tandis que ses mains enveloppaient doucement ses sublimes seins.

Helena commençait a avoir chaud mais c’était surtout la peur et l’angoisse et étaient à l’origine de se phénomène. Elle qui, fille de militaire connaissait les arts martiaux par cœur avait peur de les utiliser et ainsi, de blesser Lucas. Elle le laissa donc la caresser analysant par la même occasion sa gestuel à la recherche d’une faille. Bien sûr elle frissonnait et appréciait les quelques biens qu’il lui prodiguait mais jamais, à aucun instant, elle ne songea à s’abandonner à lui.
La main du jeune homme s’aventura sur sa poitrine bombée et généreuse celle ci lui arracha un soupire de malaise l’obligeant à le faire lâcher prise. Sa bouche qui s’amuser à lui mordiller le coup et le lobe de l’oreille lui faisait quelque peu oublier à quel point elle se sentait mal sans toutefois lui faire perdre raison.

« Pardonne moi… »

A peine eut-elle finie ses deux mots que son genoux gauche se souleva soudainement avec rapidité venant s’écraser pile entre les deux jambes du jeune homme. Elle n’avait pas taper très fort mais suffisamment pour le faire lâcher prise. Elle l’entendit gémir puis sentit son ses lèvres abandonner son cou laissant des marques amoureuses. Libre de ses chaînes corporelle elle tourna les talons et s’engouffra vers la sortie.

Le jeune homme ne s'attendait vraiment pas à cette réaction de la part d'Héléna. Alors qu'il pacourait son cou et ses seins en savourant sa victoire bientôt transformée en échec sans qu'il le sache, il sentit le genou de la belle remonter rapidement et aller tapper le point sensible de tous les hommes ce qui fit immédiatement lacher le jeune Velington qui gémit de douleur avant de s'agenouiller, portant ses mains à son entrejambe. Il releva les yeux vers Héléna et la regarda s'en aller.

Tu ne payes rien pour attendre ... .

Topic Terminé

» enfin dans sa chambre
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